Au fur et à mesure que la recherche se poursuit sur la vitamine D, on découvre son importance. C’est ainsi que des études ont montré que de bas niveaux de vitamine D étaient associés à une augmentation de l’incidence des maladies cardiovasculaires. De plus, d’autres études ont montré une relation entre de bas niveaux de cette vitamine et l’augmentation du cancer du sein, de même que la dépression chez les personnes âgées.
Voilà maintenant qu’une étude conduite par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins a démontré qu’une carence en vitamine D augmente de 26% le risque général de mortalité. Ces chercheurs ont analysé un groupe de 13,000 personnes, initialement en bonne santé. L’étude visait à comparer les risques de mortalité chez ces personnes, en évaluant celles présentant de bas niveaux sanguins de vitamine D et celles présentant de hauts niveaux de cette même vitamine. C’est ainsi qu’on en est arrivé à ce pourcentage élevé de 26%.
Pour éviter la carence en vitamine D, l’ensoleillement demeure le meilleur moyen. Durant la belle saison, il faut s’exposer régulièrement au soleil, sans jamais toutefois se brûler la peau. Les coups de soleil sont à éviter systématiquement. À la fin de l’été et au début de l’automne, si la température le permet encore, il faut avoir obtenu un bon bronzage. Ce dernier témoigne qu’on a acquis de bonnes réserves de vitamine D puisque cette vitamine peut être stockée dans l’organisme.
On peut alors utiliser ces réserves durant la saison froide et ainsi éviter la carence en vitamine D. Si l’ensoleillement n’a pas été suffisant (on s’en rend compte lorsque la peau a perdu son bronzage), on peut prendre un supplément de vitamine D. De cette façon, on échappera à toute carence en cette vitamine, on pourra éviter plusieurs maladies graves et accroître du même coup notre longévité.