Les thèses de l’approche hygiéniste sont de plus en plus reconnues et démontrées. Il y a quelque temps, la recherche montraient le bien fondé de l’ensoleillement, une thèse que les naturopathes qui se réclament de l’approche hygionomiste® ont toujours mis de l’avant, malgré les dangers hypothétiques qu’y voient les dermatologues. Voilà maintenant que des chercheurs affirment que boire selon sa soif suffit pour être en bonne santé.
Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le Journal of the Americain Society of Nephrology. Celle-ci a été réalisée par deux chercheurs, Dan Negoinanu et Stanley Goldfarb, de l’Université de la Pennsylvanie à Philadelphie. Ces deux chercheurs ont conclu qu’aucun résultat scientifique ne justifie la recommandation communément admise de boire 1,9 litre par jour.
Toujours selon ces chercheurs, il y a un manque général de preuves sur les avantages que les organes pourraient tirer d’une consommation d’eau allant au-delà de la soif. Ces chercheurs se sont demandé si le fait de boire plus d’eau améliore le filtrage des toxines par les reins. Leur réponse à cette question a été non. En fait, c’est le contraire qui se produit. Un excès d’eau tend à réduire la capacité des reins à fonctionner comme des filtres. Lorsque les reins sont appelés à éliminer un excès d’eau, ils filtrent moins bien les toxines de l’organisme.
La seule situation qui justifie une consommation accrue d’eau, soulignent les chercheurs, est celle rencontrée dans des cas extrêmes, notamment chez les athlètes, les personnes soumises à un climat chaud et sec et celles souffrant de troubles particuliers. Stanley Goldfarb affirme ceci : « Mais pour la majorité, les gens ne devraient pas s’en faire. Buvez simplement quand vous avez soif ».
Fallait-il attendre les résultats d’une telle étude, pour conclure que la soif est un bon indicateur de notre besoin en eau? Fallait-il aussi attendre les résultats d’une telle étude pour comprendre qu’un excès d’eau est mauvais pour l’organisme et qu’il nuit au bon fonctionnement des reins? La simple logique et le gros bon sens aurait pu nous permettre de répondre correctement à ces questions. Si trop manger est mauvais, pourquoi trop boire ne le serait-il pas également?
Une fois de plus, l’approche hygiéniste a démontré sa sagesse.