Des chercheurs de l’Université Harvard ont observé que les femmes qui consomment plus d’un repas de viande rouge par jour, présentent 50% plus de risque de développer un cancer du sein, par rapport à celles qui en consomment moins de trois fois par semaine. Dans les viandes rouges, on inclut le bœuf, l’agneau et le porc.
Mais les viandes rouges ne sont pas les seules à augmenter l’incidence du cancer du sein. Les grandes consommatrices de viandes de charcuterie (saucisses, salami, saucissons, etc.) présentent 250% plus de risque d’être atteintes par un cancer du sein, si elles consomment de telles viandes plus de trois fois par semaine.
Dans le cas des viandes rouges, les chercheurs pensent que le problème pourrait être relié au fait que ces viandes contiennent beaucoup de fer provenant de l’hémoglobine. Ce fer qui s’assimile facilement par l’organisme pourrait favoriser la croissance des cellules cancéreuses lorsqu’il est présent en trop grande quantité dans l’organisme.
De plus, les viandes rouges renferment beaucoup de gras saturés. Ces gras pourraient aussi favoriser la croissance des cancers du sein.
Dans le cas des viandes de charcuterie, on sait qu’elles renferment des substances cancérigènes (amines hétérocycliques, nitrosamines et hydrocarbures polycycliques aromatiques). Ces substances pourraient favoriser la croissance des cellules cancéreuses du sein. On sait qu’elles accentuent la croissance des tumeurs mammaires chez des animaux de laboratoires.
En toute logique, puisque les viandes rouges et les viandes de charcuterie augmentent l’incidence du cancer du sein, la bonne solution consiste à supprimer complètement la consommation de ces viandes. Un aliment qui peut favoriser le cancer ne mérite certainement pas de se retrouver dans notre assiette.
Ceux qui pensent que la consommation des viandes est essentielle à la nutrition humaine, se contentent de prôner une réduction dans la consommation de ces viandes. Ils proposent également de consommer plus de fruits et de légumes, notamment les légumes crucifères (famille des choux), dont le brocoli en particulier. Les légumes crucifères contribueraient à inhiber les tumeurs mammaires.
Bien qu’une telle consommation de fruits et de légumes apporte à l’organisme de précieuses substances protectrices, il ne fait aucun doute que la suppression des viandes cancérigènes demeure la toute première solution dans la prévention du cancer du sein.
De toute façon, l’être humain appartient essentiellement à la grande famille des animaux végétariens. Il ne peut en aucun cas tirer profit d’une alimentation carnivore ayant la physiologie des frugivores. Le cancer du sein n’est qu’un exemple des problèmes de santé pouvant découler de la consommation des viandes. Cette consommation est également responsable du cancer colorectal, de même que de nombreuses autres affections. Lorsque les êtres humains se rendront compte que la consommation des viandes ne leur convient pas du tout, ils pourront faire un pas magistral en matière de santé.