Les gras ont mauvaise réputation mais l’organisme humain exige certains types de gras alimentaires. Les AGE (acides gras essentiels) sont nécessaires pour assurer la croissance et la division des cellules. Les AGE rétablissent l’énergie, nous aident à digérer nos aliments et contribuent à maintenir un équilibre hormonal sain. Notre tâche consiste à discerner la différence entre les «bons» et les «mauvais» gras.
Selon la clinique Mayo, les gras saturés dérivés de produits animaux tels que la viande rouge, la volaille, le beurre et le lait entier, ainsi que les huiles tropicales, peuvent être considérés comme des «mauvais» gras. Ces gras saturés peuvent élever les taux de cholestérol et entraîner un risque de maladie coronarienne.
Tout comme les gras saturés, les gras trans peuvent eux aussi élever le taux de cholestérol et accroître le risque de cardiopathie. Ces gras se retrouvent dans les aliments transformés tels que les gâteaux et biscuits ainsi que dans les aliments frits tels que les beignes et les frites, pourtant si délicieuses!
D’autres huiles végétales telles que les huiles de lin, de carthame, de maïs, de tournesol, de soja sont considérées comme des gras polyinsaturés (bons gras). Dans ce groupe, un type de gras polyinsaturé, nommé «acide gras oméga 3» pourrait être particulièrement bénéfique pour la santé.
La dernière forme de gras est connue sous le nom de gras monoinsaturés. On les trouve dans les huiles d’olives et de colza ainsi que dans les avocats et la plupart des noix. Les gras monoinsaturés, comme les gras polyinsaturés, favorisent la santé cardiaque en abaissant les taux de cholestérol et en réduisant les dépôts de graisse qui peuvent se former dans les artères.
La transformation d’aliments modernes a éliminé une grande partie de leur contenu d’ALA et d’oméga 3 – à tel point que les experts recommandent de prendre des suppléments, du fait que les Nord-Américains sont gravement carencés en oméga 3. Par contre, nous avons un apport abondant d’acides gras oméga 6 et oméga 9. Ceci crée un déséquilibre de gras essentiels et peut altérer la santé des fonctions cellulaires.
Il a été démontré que l’augmentation d’acides gras oméga 3, grâce à la prise d’un supplément d’huile de lin, procure d’énormes bienfaits pour la santé. Plusieurs vertus lui sont attribuées pour lutter contre la constipation, la diverticulite, la dégénérescence du foie, les maladies de peau, les SPM, l’arthrite et les problèmes inflammatoires.
Pour réduire les symptômes de la ménopause et prévenir la sécheresse vaginale on peut ajouter 1 à 2 c. à table de graines de lin moulues aux céréales pour ses bienfaits en phytoestrogènes. Les résultats sont remarquables! L’huile de lin, qui contient de l’acide alpha linolénique, a aussi fait l’objet d’études visant à déterminer si son emploi inhibe la croissance de tumeurs cancéreuses du sein, du côlon et du pancréas.