J’ai cru qu’il serait juste et bon de « ressusciter » le document « Jésus, naturopathe ».
Même si ce document remonte à fort longtemps, on se rend très vite compte à quel point il est toujours d’actualité.
Pourquoi Jésus, me demanderez-vous ? Parce que Jésus, non seulement guérissait les malades mais ils leur enseignaient les lois de la vie saine.
De toutes les médecines, la naturopathie, est, sans conteste, a médecine la plus naturelle qui soit et, de ce fait, la plus efficace.
Elle s’inscrit dans le cadre d’une loi de cause à effet. C’est une loi de la vie. On récolte ce que l’on sème.
Si nous respectons les lois de la nature, nous en récolterons les fruits. Si ce n’est pas le cas, nous pouvons nous attendre à souffrir dans tout notre être (corps, esprit, cœur, âme).
Quel est le travail du naturopathe ?
Le naturopathe analyse le mode de vie de son patient et lui fait des recommandations visant à modifier les habitudes de vie qui lui sont néfastes, ses fautes, ses erreurs, ses manquements sur le plan de la santé.
Fort du pouvoir guérisseur inhérent à la matière vivante, le naturopathe sait qu’en plongeant l’organisme dans des conditions propices à la guérison, le rétablissement se fera.
Chaque habitude de vie est étudiée afin de répondre aux normes de la naturopathie. C’est un cheminement progressif et en douceur qui nous conduit sur le chemin de la santé.
D’abord, un peu d’histoire
L’auteur de ces manuscrits, perdus puis retrouvés, est l’Apôtre Jean, le disciple bien-aimé de Jésus et le plus fidèle.
Un médecin, le docteur Ed. Székely, a traduit le manuscrit araméen en langue anglaise et le docteur Ed. Bertholet, partant du texte anglais nous donna à son tour une version française, sous le titre primitif « L’évangile de la Paix de Jésus-Christ par le disciple Jean. »
L’apôtre Jean, écrit-on, était celui qui comprenait le mieux la pensée du Maître ; et c’est lui qui l’a respecté le plus scrupuleusement dans ses écrits. D’autre part, l’araméen était un des dialectes de l’époque. Cette langue était donc d’un usage courant ; Jésus l’utilisait pour parler à ses disciples et aux foules.
Le Nouveau Testament est resté silencieux ou presque sur cette mission du Christ, « qui consistait à guérir les malades, et dont parlent bien saint Luc et saint Matthieu, mais sans s’étendre très longuement, ni préciser les moyens mis en œuvre. »
On y mentionne que la mission de Jésus était double : sauver les âmes et guérir les corps.
Les commandements de Jésus étaient les suivants :
1- « Ne manquez jamais d’honorer le Père Céleste et votre Mère, la Terre (légumes, fruits…)
2- « Mon second déconseille de tuer, car toute vie est à Dieu ; et il n’appartient pas à l’homme de reprendre ce que Dieu a donné. La chair des animaux abattus fait de vos entrailles de véritables cimetières…. Ne tuez donc jamais et surtout ne mangez jamais de chair animale… »
3- « Pour vos aliments, le Seigneur vous a donné chaque herbe portant semence et chaque arbre dont les fruits portent des graines. De plus, le lait de chaque bête est également pour vous une saine nourriture ».
4- Jésus nous exhorte de ne manger donc que les aliments crus qui nous apportent la vie ; et d’éviter les aliments cuits qui doivent leur saveur au feu, au froid ou à la cuisson « La vie procède de la vie ; et de ce qui est mort ne peut sortir que la mort. Tout ce qui tue vos aliments, tue aussi vos corps ; et tout ce qui tue vos aliments, tue également vos âmes. »
5- « Ainsi, mangez tout ce qui se trouve à la table de Dieu et que vous puissiez prendre sans aucun artifice : les fruits des arbres, les herbes des champs, le lait des animaux et le miel des abeilles. D’autre part, ajoute-t-il, ne mélangez pas tous ces aliments entre eux, si vous voulez la paix dans vos intestins. Contentez-vous de deux ou trois aliments au maximum par repas. Ne soyez pas avide de tout dévorer à la fois. Et lorsque vous mangez, ne le faites pas jusqu’à satiété. Résistez aux désirs du corps. »
Il recommande de bien manger mais sans excès à midi et très peu le soir, de bien mastiquer et de manger lentement comme s’il s’agissait d’une prière.
6« La table de Dieu est un autel, et qui mange à cette table est dans un temple. Ne vous mettez donc jamais à cette table si vous êtes en colère ou dans un état de grande tristesse ou d’envie ».
7« Enfin, n’oubliez pas que chaque septième jour est saintet consacré à Dieu. En conséquence, le septième jour, vous devez jeûner et prier, et ne rien faire d’autre. Vous ne devez prendre aucune nourriture terrestre ce jour-là, mais vivre uniquement de la parole de Dieu. Ce sera mon septième et dernier commandement »dit-il ».
Ainsi, Jésus recommandait de manger cru le plus possible, de se nourrir de feuilles vertes et tendres, de racines sucrées et aqueuses, de fruits juteux, gras et secs, d’œufs, de lait, de fromage, de miel.
Jésus appelait les facteurs naturels de santé les Anges de la Terre (légumes, fruits,) les Anges du Soleil (l’héliothérapie), les anges de l’Eau, les Anges de la Lumière (soleil), les Anges de l’Air, etc.
Ainsi, l’enseignement de Jésus fut malheureusement oublié pendant des siècles.
« Jésus prêcha toujours et en toute circonstance le « Naturisme ». Vivre sainement pour ne pas tomber malade et guérir naturellement en cas de faute… tel était son enseignement qui obéit aux grandes lois qui commandent aux espèces vivantes et qui appartiennent au Cosmos ».
On y dit sans détour et clairement « que la santé du corps ne peut s’entretenir que par le seul moyen d’une vie conforme aux lois naturelles, c’est-à-dire à la volonté du Créateur ». « Et on ajoute que s’il y a erreurs qui engendrent la maladie, la « purification » du corps (par le jeûne) est la seule thérapeutique valable, « c’est-à-dire conforme à la physiologie instituée par Dieu ».
Plus précisément, Jésus prônait le recours au jeûne le septième jour, et le « jeûne périodique en tant que « facteur de grande purification ».
Jésus ne dispensait pas de remèdes secrets ou miraculeux. Il donnait des conseils de santé, des principes de vie saine pour s’auto-guérir et vivre sans maladie. Tout être vivant possède une force vitale curative et réparatrice. Le corps est une merveille et possède un pouvoir auto-guérisseur qui se manifeste constamment.
Ce pouvoir est toujours en action. La conduite première consiste à cesser les mauvaises habitudes pour les remplacer par les habitudes saines.
Tel que mentionné par le Dr Marchesseau, « ce livre est une belle leçon à l’humanité actuelle ! »
Cela l’était à l’époque de Jésus et cela l’est tout autant aujourd’hui malheureusement.