C’est en expérimentant une chose qu’on arrive à se rendre compte de sa justesse ou de sa fausseté. En matière de digestion, plus on simplifie un repas plus il devient facile de le bien digérer.
La simplification d’un repas implique deux notions particulières. D’abord, la notion du volume alimentaire. Une trop forte consommation d’aliments rend la digestion difficile. L’organisme parvient à bien digérer un aliment s’il est consommé en quantité modérée. Tout aliment pris en trop grande quantité impose à l’organisme un travail digestif pénible. La frugalité est donc une vertu qui s’impose d’elle-même, alors que la gourmandise n’est jamais compatible avec la simplification d’un repas.
La deuxième notion reliée à la simplification d’un repas, porte sur le nombre d’aliments consommés à ce repas. Plus l’on consomme d’aliments différents à un même repas, plus la digestion sera difficile. Le contraire est évidemment vrai : plus on réduit le nombre d’aliments pris à un repas, plus on facilite la digestion. La question des combinaisons alimentaires vise justement à limiter le nombre d’aliments différents qui peuvent être consommés à un repas.
Certains individus sont portés à croire que les combinaisons alimentaires ont été inventées pour compliquer l’existence de ceux qui veulent bien les appliquer. C’est une erreur de penser ainsi. Elles existent pour simplifier des mécanismes de la digestion. Par conséquent, les combinaisons alimentaires sont surtout destinées aux individus qui présentent des difficultés digestives.
Les combinaisons alimentaires reposent sur un principe de physiologie digestive. Elles montrent que les aliments ne se digèrent pas tous de la même façon, ni au même endroit dans le système digestif. Certains aliments, pris avec d’autres, peuvent donc nuire à la digestion, en retardant celle-ci.
Les combinaisons alimentaires ne reposent donc pas sur un caprice, mais bel et bien sur des réalités digestives. Elles s’inscrivent dans la nécessité de rechercher les conditions les plus efficaces de digestion.
Du même coup, les combinaisons alimentaires s’adressent à tous ceux qui recherchent, pour une raison ou pour une autre, les moyens de mieux digérer. Pour certains, l’objectif sera d’améliorer la digestion, pour d’autres d’éviter les pertes d’énergie inutiles (l’organisme peut dépenser beaucoup d’énergie à tenter de digérer des aliments), pour d’autres encore de tirer davantage profit des aliments. Les malades qui sont plus ou moins épuisés et affaiblis, trouveront dans l’application des bonnes combinaisons alimentaires un puissant moyen pour récupérer des énergies et ainsi pouvoir consacrer celles-ci aux mécanismes de l’auto-guérison.
Tout le monde a avantage à respecter le principe des combinaisons alimentaires, mais certains peuvent en tirer de plus grands bienfaits que d’autres.
Celui qui en a parlé avec le plus de justesse, c’est le Dr Herbert M. Shelton. Ce dernier a véritablement assis les notions de combinaisons alimentaires sur des principes de physiologie de la digestion. On lui doit cette précieuse contribution.